Au milieu des cendres et du silence des ombres,
je marche tel un (h) muet. Je marche au rythme des pas de vide, vomissant par
moments des alléluias par-ci par-là. Mais Dieu n'a pas assez de larmes pour
bénir toutes mes heures verrouillées, faisant de l'auto-stop dans le nombril de
l'horloge murale. Âme moisie dans de funestes chants d'amen, je marche
taciturne au verso du rêve... cette paire de bras, où la vie n'est plus un
soleil torse nu à porter sur la tête.
Peter CENAS.
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