Franchir les
herbes drues, monts et rais de soleil – sauter d’un trait d’un bond
à travers,
par-delà
s’appuyer
sur le trampoline membraneux
de la
lumière
qui vit et
meurt sur les murs, à tour de rôles
si
versatile, incertaine –
profiter
des géométries et des motifs
qui se
plaquent comme des pièces de tissu
sur les
parois ombreuses de l’appartement
dès qu’une
croisée donne le champ-libre à l’air,
à la
clarté presque immatérielle, effacée
pour s’évader
bien au-delà de l’horizon
et des
obstacles dans le grand blanc de l’éther,
dans le
grésil où pétille
la liberté !
Patricia Laranco
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