Remonte la
rivière
Jusqu'à sa source
Jusqu'à sa source
Là tes pieds s'arrêteront
De gravir le ciel abrupt
De gravir le ciel abrupt
Et tu
n'auras plus besoin
Que d'une main pour recueillir
Que d'une main pour recueillir
Un peu d'eau
encore plus fraîche
Que la peau d'une couleuvre dissimulée
Que la peau d'une couleuvre dissimulée
Dans l'ombre
entre deux pierres
Et quelques brins d'herbe humide
Et quelques brins d'herbe humide
Tu porteras
à tes lèvres assoiffées
Toutes les couleurs de la lumière
Toutes les couleurs de la lumière
Comme si
l'air recouvrait de bleu le sol
Et courbait en silence l'horizon sur ton visage
Et courbait en silence l'horizon sur ton visage
Toujours
empourpré d'ocre et de soleil
Jusque dans ses rêveries les plus insouciantes
Jusque dans ses rêveries les plus insouciantes
Parce que
privées de nuages et d'éclairs.
François TEYSSANDIER.
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