Au début du XVe siècle, une flotte puissante dirigée par l'amiral ZHENG HE quitte la Chine impériale afin d'exporter la culture chinoise au-delà des mers.
En 1405, une puissante armada de soixante navires chinois appareille sous le commandement de l'amiral Zheng He et fait route vers l'Occident. Au cours de sept voyages, cette flotte ira jusqu'en Iran, en Arabie et en Afrique, en passant par Singapour, la Malaisie, l'Indonésie, Sri Lanka et l'Inde. Elle possède de gigantesques "bateaux-trésors" auprès desquels les caravelles des découvreurs européens ont l'air de coquilles de noix. Mais, dès 1433, l'empire du Milieu perd son avance maritime, et l'empereur fait cesser les expéditions en mer. La Chine commence à s'isoler et abandonne les océans aux Européens. Le documentaire retrace ces croisières éphémères et oubliées.
Zheng He, l'amiral eunuque
Mort en 1435, Zheng He, un serviteur musulman castré à 11 ans selon les traditions impériales, aura ainsi visité plus de quarante pays, bien avant que Christophe Colomb n'appareille pour l'Amérique. Ses différentes expéditions représentent un parcours de près de 300 000 km. Navigateur sagace, marchand habile et brillant homme de science, l'amiral eunuque a inauguré des routes commerciales d'un intérêt majeur pour devenir, au service de la dynastie MING, l'un des plus grands explorateurs de l'histoire.
L'ARMADA OUBLIÉE DE LA
CHINE IMPÉRIALE, Partie 1
http://www.dailymotion.com/video/x9v3hm_l-armada-oubliee-de-la-chine-imperi_shortfilms
L'ARMADA OUBLIÉE DE LA
CHINE IMPÉRIALE, Partie 2
http://www.dailymotion.com/video/x9v3dc_l-armada-oubliee-de-la-chine-imperi_shortfilms
L'ARMADA OUBLIÉE DE LA
CHINE IMPÉRIALE, Partie 3
http://www.dailymotion.com/video/x9v31e_l-armada-oubliee-de-la-chine-imperi_shortfilms
Les trois documentaires sont de Abû Ya'qûb SAJESTÂNI
mardi 31 décembre 2013
...et, pour finir cette année 2013 en beauté et en " LUMIÈRE ", un texte d'Umar TIMOL (Île Maurice).
Et parfois elle tisse la lumière avec ses doigts. La
lumière est là, en elle, autour d’elle. Elle est comme un voile qui vogue selon
les roulis du désir. Cette lumière est belle. Elle lui fait don de son souffle.
Il suffit de l’enrouler autour de ses doigts et de la tisser. La lumière se
laisse faire. Elle sait qu’elle a des doigts de fée. Et la lumière se déploie,
elle devient souple et légère. Elle se prête à toutes les métamorphoses. Elle
lui appartient désormais.
Avec ses doigts, doigts imprégnés de douceur, elle tisse les rituels de la mer,
des arbres et de la terre. Avec ses doigts, doigts imprégnés de liberté, elle
tisse des mots, mots nombreux, mots scellés qui façonnent la poésie, mots qui recèlent
la substance de son être. Avec ses doigts, doigts imprégnés de couleurs, elle
tisse les parures qui apaisent les ombres. Ensuite, elle répand toutes ses
œuvres dans le canevas de sa peau. Et elle est lumière. Lumière qui danse.
Lumière qui fulgure. Lumière qui la rend à la transparence la plus parfaite. Et
la lumière se met maintenant à tisser son corps. La lumière lui insuffle son
dénuement, elle est bientôt le bleu du ciel, elle est bientôt poussière d’étoiles,
elle est bientôt le rire de l’enfant aux yeux ornés de songes, elle est bientôt
un ange. Elle est lumière. Son corps et le sien entremêlés. Son corps et le
sien qui tissent la beauté.
Elle est lumière.
Rendue à la plus parfaite transparence.
Elle est lumière.
Rendue à la plus parfaite transparence.
Umar TIMOL
lundi 30 décembre 2013
In NEW DELHI (India), an EXHIBITION OF PAINTINGS AND SCULPTURES, in JANUARY, 2014.
You are cordially invited to
pitara
& Sculptures
Artists :
Arpan CHAKRABORTY,
Arpan CHAKRABORTY,
Debashish SARKAR,
Gangadhar MAHATO,
Manoj Kumar PASWAN,
Suman Singha ROY,
Soumen BHOWMICK, Tanoy CHOUDHURY
5th to 11th January, 2014
11am to 7pm daily
at
Lalit Kala Akademi, Rabindra Bhavan,
Copernicus Marg,
New Delhi 1,
INDIA.
Metro Station : Mandi House
With Warm Regards,
Soumen Bhowmick
PITARA
A strange and vivid amalgamation of colours and emotions splashed on paper and canvases. A very beautiful interplay of paintings and sculptures is showcased here.
This is a group art show by young guns from different parts of India. Arpan, Tanoy and Debashish have their BFA from Indian Art College, Kolkata. Suman Singha Roy had his BFA from Academy of Fine Arts, Kolkata. Manoj and Gangadhar had MFA from Jamia. Soumen a BFA from College of Art, Delhi.
Arpan Chakraborty play with his canvases to take on the life's dilemmas head-on.
Debashish Sarkar is figurative in his approach on canvas.
Tanoy Choudhury works with Kolkata as his inspiration. The city is well portrayed on his canvases. He has breathed life to the city of joy with his colours
Suman Singha Roy is enthused with Rajasthan as his muse. The forts and palaces are beautifully done in his watercolours.
Manoj Kumar Paswan is working with migration as his theme. His canvases will touch your heart with it's sensible use of form and colours, highlighting the migration of Indians from small cities or villages to bigger cities like Delhi.
Gangadhar Mahato is a sculptor of high esteem. Two of his fiber works carries the human challenges in this modern chaotic times. He has exhibited internationally and participated in many international exhibitions.
Soumen Bhowmick is showing his observation of human heads on paper. Critically analysed and portrayed with aplomb honesty. The core of this art show is to challenge the societal norms and outlook towards life in general.
dimanche 29 décembre 2013
Un mini conte de Patricia LARANCO, " LES PANTHÈRES NOIRES ".
Un jeune homme dévale
une pente assez accusée à l’intérieur d’un sous-bois. Il est vêtu d’un
jean sombre ainsi que d’un blouson de cuir noir qui bâille largement.
Dans sa main droite, il tient par ses anses, avec une
fermeté certaine, un grand sac de sport de toile plastifiée, également de
couleur sombre et un peu informe.
Le sac semble plein et plutôt lourd, mais ça ne
ralentit en rien sa course sûre et vigoureuse entre les troncs sveltes, lisses,
presque dépouillés, le long du sol rouge strié de brun aux chaudes et vives
nuances où ses bottines en pointe arrachent et projettent juste devant lui
d’épaisses mottes de feuillage mort craquant et de terre obscure.
Il finit par mettre un terme à sa dégringolade quasi
acrobatique au bord d’une ravine. Cette dernière est relativement peu profonde
et toute tapissée de fougères fraîches : une touche de vert tendre et dru,
qui, pour un peu, détonnerait…
Là, une fois planté, tout équilibre retrouvé, le long
du petit abîme où son regard plonge, dans un geste fluide et extraordinairement
habile qui, sur le coup, semble englobé dans une scène de cinéma au ralenti, il
fait jouer, de sa main gauche, la longue fermeture à glissière du sac qui se
balance au bout de son autre bras, juste au-dessus du même vide.
Après quoi il imprime au ventre du sac une bourrade
brusque, de façon à projeter d’une seule détente, d’un seul jet son contenu au
dehors. Le sac ouvert expulse toute une gerbe d’animaux de belle taille, au
pelage uniformément noir et soyeux qui voltige en l’air puis atterrit
directement au fond de l’échancrure de la ravine.
Ce sont des félins, dont il regarde un moment,
immobile, pensif, les silhouettes musculeuses se mettre à ramper en grondant,
en contrebas, parmi les touffes de fougères aux vagues allures de jungle.
En un instant (juste le temps qu’il s’ébroue), les
panthères noires disparaissent au cœur de la végétation dense et secrète. Elles
se fondent sans tambours ni trompettes dans le fouillis du paysage. Bientôt, on
ne les voit plus. Un peu comme si elles s’étaient annulées, comme par
enchantement.
Je me réveille et me demande, VRAIMENT, pour quelles
raisons j’ai fait ce rêve.
Patricia Laranco.
La première séance 2014 du CERCLE POÉTIQUE PARISIEN " ALIENOR ".
Aliénor
Cercle de poésie et
d'esthétique Jacques G.Krafft
a l'honneur de vous inviter
à la séance du
Samedi 11 janvier 2014 à 16 h 15 précises
à la Brasserie
Lipp (salle du 1er étage)
151, Boulevard Saint-Germain
à Paris 6ème
Daniel Martinez et Isabelle Lévesque :
« Présentation de la revue Diérèse
et du poète
Thierry Metz »
La capacité de la salle est limitée
par la réglementation sur la sécurité des établissements recevant du public. En
cas d’affluence, priorité sera donnée aux adhérents du Cercle. Les autres
personnes seront admises dans la limite des places disponibles.
Le Comité Aliénor
Association de la loi de
1901
Séance suivante : 8 février 2014
Jacques PREVERT, par Carole AUROUET
Consulter notre site sur http://www.cerclealienor.com
vendredi 27 décembre 2013
Une idée pour le RÉVEILLON DU 31 DÉCEMBRE...
NOITES DO BRASIL
présente
REVEILLON DO BRASIL !
Roda de Samba Live avec les musiciens
de la Roda do Cavaco :
Rodrigo de Oliveira,
Natalino Neto, Eri Negao, Tom Cruz, Inor et
Adriano DD
Dj Tom B et Dj Letto
Mardi 31 décembre 2013 de 22h à l'aube
au
EL CHIHUAHUA
36 Boulevard de la Bastille
Paris
M° Bastille
Entrée : 30€ en prévente / 40€ sur place
Prévente en ligne:
http://www.weezevent.com/
Renseignements : 06.29.96.29.06
Une authentique plongée dans l'univers d'un nouvel an comme au Brésil, mise en scène par l'équipe de Noites do Brasil qui organise depuis 15 ans le plus « original » réveillon brésilien de Paris.
Une soirée authentique! Une vraie! Dans la pure tradition de la roda de samba, comme au Brésil... Pour recharger les batteries et rentrer dans la nouvelle année en pleine joie !!
Dans le décor d'une hacienda mexicaine une nuit unique, une Roda de Samba avec les musiciens de la Roda do Cavaco! De la roda de samba de Rio et Sao Paulo. Une rencontre de musiciens qui se retrouvent autour d'une table pour faire la fête en musique. Une section rythmique jubilatoire ! Aux compositions originales se mêlent des reprises des grands sambistes comme Zeca Pagodinho, Grupo Fundo de Quintal, Paulinho da Viola... Énergie assurée et atmosphère tribale qui compte sur le public pour danser, frapper dans les mains et chanter accompagnant les refrains.
En plus, Dj Letto plane sur les platines avec une sélection des meilleures musiques de tous les Brésils sans perdre son accent du nordeste ! Et aussi Dj Tom B et le son éclectique "do Brasil" !
Venez habillé en blanc… si vous voulez… c’est comme ça qu’on commence l’année au Brésil !!!
Une PHOTOPOÉSIE de Patricia LARANCO.
En hiver,
les arbres remplacent fleurs et feuilles
par des nuages
auxquels leur squelette s’agrippe et s'accroche, faute de mieux
pour compenser le vide qui s'est inséré entre leurs bras
désormais arthritiques car
râpés par le froid, par le manque...
les arbres remplacent fleurs et feuilles
par des nuages
auxquels leur squelette s’agrippe et s'accroche, faute de mieux
pour compenser le vide qui s'est inséré entre leurs bras
désormais arthritiques car
râpés par le froid, par le manque...
Photographie et texte : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)
jeudi 26 décembre 2013
Un poème de Alain MINOD (France).
EMBARQUE SUR UN POÈME
Couvrir d’un paletot le poème
Qui cherche les galops d’un « je t’aime »
Lui tendre la perche avec le salto d’un sourire
L’accueillir quand il s’ancre
Solitaire dans des songes
Pour qu’il ne plonge pas
Dans les eaux des
Soupirs
Relier l’écoute à la direction
Où le vent s’engouffre
Dans ses voiles
Le lancer
Dans un océan vivace où
Mûrira sa passion
Du fond sous-marin
Où courent les poissons géants
Comme dans une nuit profonde –
Il recueillera toutes ondes
Pour pallier à tout
Futur poisseux
Et la vie le sommera à l’éveil
Dans un accueil de l’infini
Où erre le désir
Pour relever l’âme de ses rêves
Le poème se dénivellera
Passant les lames
Écumantes du
Passé
Qui tente de le saisir
Sous les vagues repliées
De l’oubli mâchant
L’instant
Perché au mat de misaine
Un pilote guettera
Son horizon sous
Le phare
Dans le tard de la nuit
Le poème avançant flottera même
Dans la tourmente
On entendra
Sa corne
Contre un mauvais rideau de brume –
Il l’ouvrira en musique
Et sa muse
Le fera entendre
Du plus loin des ports
Où se brassent en lumières
Les eaux comme endormies
On verra briller son esquif
Avec un son rétif aux embardées
Des grands cris
Seul vers l’aurore
Son chant résonnera
Pour tous les marins qui s’exilent
Des sirènes tapageuses sur
Les rochers qui enragent
Les marées
Dans un souffle solaire
Qui sifflera la rose des vents
Pour que sautent à la renverse du temps
Les étalons d’un poème
Sortant de l’obscur
Où s’arriment
Les fers de
L’ennui ?
C’est un pilote ouvrant la nuit
Au grand lustre d’or
D’où sont remontées
Les étoiles - pour
N’en garder
Qu’une
Celle qui affronte le jour
Sous un ciel béant
Où se colle
L’océan
D’un mot dévoilant
L’horizon du toujours
Alain MINOD.
mercredi 25 décembre 2013
SIGNEZ CETTE PÉTITION POUR LE DÉMANTÈLEMENT DE MONSANTO !
Les pesticides de MONSANTO tuent les abeilles, bouleversent les écosystèmes, polluent les rivières et les nappes phréatiques et sont à l'origine d'un certains nombre de cancers et de malformations.
Une étude scientifique faites sur 200 rats a démontré que leurs OGM sont responsables du développement de cancers.
POUR SIGNER :
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Petition_pour_labolition_de_Monsanto/?cAUFybb
Deux poèmes de Patricia LARANCO, sur la TEMPÊTE DE NOËL.
1.
Nuit rauque
bousculée par la pluie
et le vent
qui gronde en fauve à l'intérieur des cheminées
condamnées, dont il cherche à forcer le métal -
et qui secoue les portes sans ménagement.
Aube pisseuse qui
en ressort chiffonnée,
réduite à quelques vibrations
d'apocalypse :
on a peur, pour le verre - si mince - des fenêtres !
2.
Le petit matin noir
répugne à se lever,
il préfère rester dans sa gangue de nuit
mâtinée de vent et pluie, qui colle à sa couenne
et moi-même, dans mon lit, dans le cercle roux,
rencogné, de lumière que diffuses la
lampe, je lis mais sens
tous mes sens
s’engourdir;
mon corps, atteint par la mollesse du moment,
par la chaleur qui dame le pion à l'hiver
finit par se demander "à quoi bon l'éveil ?"
et regagne sur ce l'abri tiède, envoûtant
que constituent tout ensemble l'obscurité,
la laine et le cerveau soudain las - même pâte.
Nuit rauque
bousculée par la pluie
et le vent
qui gronde en fauve à l'intérieur des cheminées
condamnées, dont il cherche à forcer le métal -
et qui secoue les portes sans ménagement.
Aube pisseuse qui
en ressort chiffonnée,
réduite à quelques vibrations
d'apocalypse :
on a peur, pour le verre - si mince - des fenêtres !
2.
Le petit matin noir
répugne à se lever,
il préfère rester dans sa gangue de nuit
mâtinée de vent et pluie, qui colle à sa couenne
et moi-même, dans mon lit, dans le cercle roux,
rencogné, de lumière que diffuses la
lampe, je lis mais sens
tous mes sens
s’engourdir;
mon corps, atteint par la mollesse du moment,
par la chaleur qui dame le pion à l'hiver
finit par se demander "à quoi bon l'éveil ?"
et regagne sur ce l'abri tiède, envoûtant
que constituent tout ensemble l'obscurité,
la laine et le cerveau soudain las - même pâte.
Écrits les 23 et 24 décembre 2013.
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