Je portais dans ce caravansérail de lumière tous les ornements de votre voile. Je voulais le déployer à tous vents, qu’il fustige la nuit, qu’il forge d’autres terres. Mais votre voile ne sert qu’à embaumer ce sang qui délie encore ma peau. Votre voile ne sert qu’à me souvenir que je suis du lieu de la dépouille, aux confins de ses fulgurances. Votre voile n’a d’autre périple que celui de confier mes mains tendues dans sa quête à l’ordre de l’absence. Votre voile ne sert qu’à signifier à la mort son vouloir qui est d’éviscérer le désir et d’en faire mon linceul.
Umar TIMOL.
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