dimanche 6 novembre 2022

France : Stop à l’impunité des blouses blanches !

 

 

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Stop à l’impunité des blouses blanches !
 
Stop à l’impunité des blouses blanches !
 
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Auteur : Sandrine, Dalila.

Mesdames, Messieurs les députés,

Entendez le cri des victimes et familles de victimes : « STOP à l’impunité des blouses blanches ! » 

Combien de vies détruites, de familles brisées par la négligence et l’incompétence de certaines blouses blanches cultivant trop souvent l’arrogance et l’impunité.

Nous sommes de plus en plus nombreux à dénoncer cette injustice, ce mépris de la vie humaine dans un silence assourdissant.

L’incompétence, la mauvaise foi, le recours au mensonge, la manipulation de la vérité pour masquer les fautes sont inacceptables et pourtant si courants dans la profession médicale. On observe une omerta totale dans nos structures hospitalières françaises.

Aujourd’hui, rechercher des réponses, demander la transparence lors d'un décès brutal au sein de l'hôpital est un véritable chemin de croix ! Certains y renoncent par manque de ressources et/ou de temps.

Questionner l’administration hospitalière est perçu comme un outrage avec en réponse de la condescendance et du mépris.

Oui, ces monstres en blouses blanches ont « l’arrogance de l’impunité » comme le déclare le Pr Christian MARESCAUX.

Quelle audace d’oser venir troubler par des sollicitations suspicieuses la « bonne conscience » des sachants en blouse blanche qui, trop souvent, haussent le menton en toisant l’insolent et lui servent un discours jargonneux et pompeux qui passe souvent par-dessus le niveau de compréhension du fieffé récalcitrant.

Mais ça... c’est dans le meilleur des cas ! 

Il est des cas où ces blouses blanches ne daignent pas répondre à vos questions et vous rembarrent littéralement ! 

Votre proche est entre leurs mains, des mains maltraitantes, des mains de tortionnaires mais vous gardez présent à l’esprit que ce sont des « soignants ». À ce moment-là, vous croyez encore en eux, en vous persuadant que vous n’avez pas le choix et vous leur trouvez mille et une excuse « ils préféreraient fêter Noël en famille plutôt que de travailler ... Ils sont sûrement sur les nerfs, ils doivent être épuisés etc »

Mais vous comprenez rapidement que « ce qui se passe dans cet hôpital, dans ce service, n’est pas normal. Cela n'aurait pas dû se passer ainsi, c'est évident ».

Lorsque vous avez la confirmation que la ou les fautes médicales ont été commises, je n’ose aborder la question du recours devant le juge... Moment innommable : l'expertise médicale par un médecin expert dont on peut très souvent douter de l'impartialité, appartenant à la même corporation des mis en cause. 

Et là, vous découvrez et faites face à cette fameuse « omerta médicale ». 

Combien de médecins « experts » sont conciliants dans leur expertise vis-à-vis de leurs confrères et consœurs ?

Beaucoup trop ! 

Il serait grand temps mesdames, messieurs les députés de pourfendre le mythe de l’« expert indépendant ». 

Il serait grand temps, mesdames, messieurs les députés, de vous interroger sur l'utilité de l'Ordre des médecins, véritable absent sur les questions de fautes médicales.

Fort heureusement, une partie des médecins respectent leur serment d'Hippocrate.

Et si, par chance et persévérance, vous trouvez le médecin qui ose briser l’omerta médicale…

Vous aurez alors un dossier solide, construit comprenant des éléments pertinents et indiscutables.  

Hélas, en dépit de votre dossier incontestable vous observerez encore tant d'obstacles, tant d’humiliations !

Triste réalité !

Les décisions dépendent d’abord de la nature des hommes en robe et plus modestement de la vérité du dossier. 

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » écrivait LA FONTAINE dans les Animaux malades de la peste, au 17ᵉ siècle. 

Mesdames, Messieurs les députés, ne vous rendez pas complices de ces dérives de la médecine de notre pays.

Nous sommes de plus en plus nombreux à réclamer justice pour nos proches.

Sandrine a perdu son fils, Loïc, de 21 ans en raison d’une errance diagnostique. Un simple scanner aurait suffi à sauver la vie de Loïc. Au lieu de cela, Loïc n’a eu droit qu’à des jugements de valeur de la part de praticiens désabusés et déshumanisés. S’il avait été le fils de ... (d’un médecin par exemple), sa destinée aurait été probablement autre. 

Il serait tout simplement en vie et aurait maintenant 25 ans. Un jeune homme qui ne demandait qu’à vivre et qui laisse un vide énorme à ses parents, à sa famille.

Dalila a perdu sa mère âgée de 71 ans en raison d’une erreur de diagnostic qui a été voulue pour justifier l’orientation en réanimation, un service alors menacé de fermeture à l'hôpital Béclère de Clamart. Maltraitance et actes de cruauté en cascade par ces blouses blanches alors que cette patiente venait aux urgences pour faire un scanner et objectiver une diverticulite. Elle n’avait aucune raison d’y mourir. Aucune hypothèse de diagnostic ne sera validée en 14 jours d’hospitalisation. La seule certitude c'est que ces bourreaux en blouses blanches décideront de l'euthanasier sans information préalable, et après des fautes en cascade révélées dans un rapport d’expertise médicale. Les blouses blanches vont jusqu’à dresser une table de fête devant la chambre de la patiente le 31 décembre 2019 alors même qu’ils l’ont condamnée à mort par administration de morphine en continu. Cela sans consentement ni information préalable !

Les fautes médicales en cascade sont révélées dans un rapport d’expertise médicale accablant.  Oui, l’omerta médicale a été brisée. Pourtant, la juge d’instruction en charge du dossier refuse d’instruire.

Pourquoi l’organisation judiciaire est-elle une double peine voire triple peine pour nombre de victimes ? L’indépendance de la justice est-elle réelle ?

Et tant d’autres victimes… Combien de litres de sang faudra-t-il encore pour que ces monstres soient interdits d’exercice et condamnés ?

Nous avons décidé de parler, de dénoncer ces fautes médicales pour tous ceux qui n’en ont pas ou plus la force. Nous dénonçons cette maltraitance hospitalière qui va bien au-delà de la simple violence hospitalière institutionnalisée et surtout nous sommes déterminés à dénoncer cette impunité inacceptable des blouses blanches.  Le port de la blouse blanche ne peut en aucun cas faire d’eux des individus au-dessus des lois. Ce serait alors faire des victimes des individus en dessous des lois ?! Comment accepter l’inacceptable, l’innommable ?

Cela ne fera pas revenir nos proches mais pour leur mémoire nous nous devons de mener ce combat éprouvant, mais utile à notre société.

Entendez nos voix mesdames, messieurs les députés ! Car enfin, il est indispensable de changer ce système opaque.

Par conséquent, mesdames et messieurs les députés, plusieurs questions (au nombre de quatre) requièrent des réponses.  Probablement, la mise en place de commissions d’enquête parlementaire s’avérera-t-elle nécessaire, à l’aune des témoignages de plus en plus nombreux et de l’injustice vécue par les familles.

 1) la question de l’indépendance des médecins experts auprès des juridictions ou « experts judiciaires ».

 En effet, l’indépendance arborée n’est que théorique puisque trop souvent la partialité criante de l’expert est en réalité une couverture complaisante des confrères, dans une profession médicale, où le corporatisme est de mise. Nous dénonçons des faits d'escroquerie (car les rapports d’expertise sont payés par la famille devant le tribunal administratif) et la complicité criminelle de ces « experts » qui ne sont jamais inquiétés par la justice.

2) La question de l’indépendance des magistrats du parquet et des juges d’instruction est une question brûlante a fortiori quand on dénonce des actes criminels commis par des blouses blanches.

S’agissant des magistrats du parquet, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) dans un arrêt rendu le 23 novembre 2010, dans l’affaire « France c. Moulin » pointe du doigt le manque d’indépendance du Ministère Public qui ne peut, dès lors, être considéré comme une autorité judiciaire. Bien que la Cour précise qu’il « ne lui appartient pas de prendre position dans le débat concernant le statut du ministère public en France » Elle considère que, « du fait de leur statut, les membres du ministère public, en France, ne remplissent pas l’exigence d’indépendance à l’égard de l’exécutif »

Un ancien juge d’instruction aujourd’hui retraité, Claude Butin, écrit : « Ne faites jamais confiance à la justice de votre pays » (titre de son ouvrage). « Les juges ne sont pas indépendants » témoigne Claude Butin, un homme de terrain qui s’est vu être dessaisi de plusieurs dossiers à instruire parce qu’il les traitait avec trop de zèle, animé par la recherche de la vérité. Bref, ce magistrat instructeur ne faisait pourtant que son travail, qui consistait à œuvrer pour « la manifestation de la vérité » (selon le code de procédure pénale).

L’institution judiciaire représente aujourd’hui une double voire une triple peine pour les victimes et cela est intolérable.

 3) La question du contournement par les praticiens hospitaliers de la loi LEONETTI.

De fait, cette loi permet aux praticiens d’euthanasier un patient sans son consentement ni information préalable. Il s’agit trop souvent d'en finir pour libérer des chambres et servir la rentabilité de l’hôpital. Trop souvent, l’intérêt du patient est bafoué. Aussi, une procédure plus rigoureuse s’impose pour établir et prouver que le consentement du patient a été reçu et qu’une information claire et loyale a été transmise au patient et à la famille.

 4) Le non-respect de la loi KOUCHNER qui impose le consentement libre et éclairé du patient concernant les actes et traitements reçus.

Cette loi, totalement bafouée dans les hôpitaux, a aussi mis en place les « commissions de conciliation et d’indemnisation ». Dans les faits, même si l’avis rendu par la commission est favorable à une indemnisation de la victime, cet avis n’a pas force exécutoire. Il s’agit d’un simple « avis » et le chemin de croix de la victime et/ ou de sa famille se poursuit puisqu’il faudra saisir le tribunal administratif au fond.

Ces questions renvoient au respect de la vie humaine, de la dignité humaine. Trop de vies ont été brisées et continuent de l’être parce que nous vivons dans un pays où le système de soins créé depuis plusieurs années, des soignants trop préoccupés par leur carrière et leur portefeuille. Il en va de même pour les magistrats (parquet et instruction) dont l'indépendance reste à établir et qui, de ce fait, sont trop souvent à la botte des politiciens et ne recherchent pas la vérité mais à faire carrière.

Que vous soyez de droite ou de gauche, nul ne peut cautionner les actes de maltraitance, de cruauté et les « euthanasies » qui n’en sont pas… Ce doux terme peut masquer des assassinats de la part des blouses blanches pour obéir à l’exigence de rentabilité des établissements privés comme publics.

 Nous sommes disposés à vous rencontrer pour faire avancer ce combat plus que légitime et urgent pour notre société.

Sandrine.

Dalila.

Si le pire est derrière nous, il n'en demeure pas moins que la justice de notre pays doit faire son office !

 
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