ESPERANCE.
Alors que j’étais en perdition
Dans un monde de péril imminent
Un filet d’air m’est venu léger
Sur la pointe de ses pieds de vent
Et m’a soufflé l’air du bonheur.
Alors que j’étais en perdition
Un filet d’air frais
Porteur de fraîches nouvelles
Est venu léger comme un duvet
Les déposer au plus profond de moi
Dans le sanctuaire fermé
De mes secrètes espérances.
Sa voix me disait presque tout haut
Que la vie n’était point si triste
Et qu’il restait un fond de bonheur,
Peut-être même une délicate caresse
Sur le parterre cramé des jardins fanés.
Alassane NDIAYE.
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