Il me faut m’en aller. Rejoindre l’ailleurs ou le souvenir des hommes. Sans laisser de trace autre que le sillon de l’oubli et du silence.
Le rivage est pourtant à portée de mots. Mais je suis à contre-courant du temps et de la lumière et la lune est absente du paysage ; il n’est plus possible de retrouver le chemin et je n’entends plus rien d’autre que le vent dernier du jour qui s’en va.
La nuit m’emporte, la partie est terminée.
Gillian GENEVIÈVE.
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