jeudi 31 octobre 2013
Robert FURLONG invite les malgaches à découvrir Malcolm DE CHAZAL, à ANTANANARIVO.
A l’occasion de la sortie de l’album pour enfants, Les sirènes de Morne Plage de Malcolm DE CHAZAL aux éditions Dodo Vole, le Président de la Fondation Malcolm de Chazal, M. Robert FURLONG, présente à Antananarivo ce génie mauricien de la littérature qu’il nous invite à (re)découvrir :
au
DÉPARTEMENT D'ÉTUDES FRANÇAISES ET FRANCOPHONES
Faculté des Lettres (FLSH),
Université d’Antananarivo,
Ankatso
lors d'une
CONFÉRENCE
qui aura lieu
le VENDREDI 15 NOVEMBRE 2013
à 14h
à l'AMPHITHEÂTRE 24
et
à l’INSTITUT FRANÇAIS DE MADAGASCAR (IFM),
lors d'un
FORUM LITTÉRAIRE
qui se déroulera
le 16 NOVEMBRE 2013
à 10h
à la SALLE DE SPECTACLE
ainsi que lors d'une
EXPOSITION MALCOLM DE CHAZAL
qui aura lieu
DU 15 AU 30 NOVEMBRE 2013
à la MEDIATHEQUE DE L'IFM.
Malcolm de Chazal, né en 1902 à Vacoas (Île Maurice) et mort à Curepipe en 1981 est à la fois poète, écrivain prolifique et peintre. Admiré par Breton et Senghor, correspondant de Paulhan, écrivain rêvant d'être peintre, métaphysicien devenu conteur pour enfant, poète et auteur d'aphorismes extraordinaires et homme de théâtre, Malcolm de Chazal aimait se décrire comme un "Artiste intégral".
Littérature mauricienne : le 24 OCTOBRE, l'écrivain Amal SEWTOHUL a reçu son PRIX DES CINQ CONTINENTS à PORT-AU-PRINCE (Haïti).
PRIX DES CINQ CONTINENTS: Amal Sewtohul récompensé par l’OIF,
lire l'article publié hier sur le site
LIEN :
Deux photopoésies de Patricia LARANCO : "FEUILLAGES D'AUTOMNE".
1.
Les feuilles courent, roulent en insectes affolés
sur les trottoirs percutés de lumière oblique;
sous le clair ciel qui semble nous ouvrir les bras
et dans lequel nous avons envie de sauter
elles sont le jouet du grand vent secoueur
qui les rameute
comme un pâtre ses troupeaux
et les pousse, dans un immense coup de langue...
elles ont changé d'état, les voilà
nomades,
elles font des galipettes à qui mieux-mieux
au point que, plus haut, leur sœurs tigrées de marron
ou cerclées d'or veiné, ou alors cramoisies
en viennent à envier leurs dévalements
elles, encore pendantes aux arbres grelottants
où elles produisent
des grésillements secs.
sur les trottoirs percutés de lumière oblique;
sous le clair ciel qui semble nous ouvrir les bras
et dans lequel nous avons envie de sauter
elles sont le jouet du grand vent secoueur
qui les rameute
comme un pâtre ses troupeaux
et les pousse, dans un immense coup de langue...
elles ont changé d'état, les voilà
nomades,
elles font des galipettes à qui mieux-mieux
au point que, plus haut, leur sœurs tigrées de marron
ou cerclées d'or veiné, ou alors cramoisies
en viennent à envier leurs dévalements
elles, encore pendantes aux arbres grelottants
où elles produisent
des grésillements secs.
2.
Feuilles toutes enluminées
de carmin, de grenat, de noiret de flammèches orangées,
de jaune souligné de vert,
dès que
la lumière paraît
passant à travers vos couleurs,
vous rougeoyez, et rutilez
presque aussi bellement
que lampes !
Textes et photographies : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)
mercredi 30 octobre 2013
mardi 29 octobre 2013
A Maurice, le KAZ’OUT MUSIK FESTIVAL 2013.
Le KAZ’OUT MUSIK FESTIVAL est un
festival annuel qui a pour but de
promouvoir la musique Mauricienne
dans un premier temps puis de s’étendre à
la région des Mascareignes et au monde
entier par la suite.
Il aura lieu DU
01 NOVEMBRE 2013, à 12h
AU
02 NOVEMBRE 2013, à 22h
à
EURÊKA - LA MAISON CRÉOLE,
Moka,
Mauritius.
Cette année, sa scène offrira une programmation éclectique, pour la plus grande joie du public, qui pourra apprécier, dans le cadre somptueux du jardin d’ EURÊKA , le confort d’écoute ainsi que la proximité avec les artistes.
Différents stands seront ouverts tout au long du festival et permettront aux festivaliers de profiter de diverses activités en plus des concerts.
En assurant la promotion des musiques de l’Ile Maurice, l’équipe organisatrice entend offrir au public un divertissement culturel de qualité, dans un esprit d’ouverture, de respect et de partage des richesses de notre île. Une démarche conviviale et audacieuse qui laissera certes un souvenir inoubliable dans la conscience collective culturelle.
RÉSERVEZ VOTRE WEEK-END DU 1ER
ET DU 02 NOVEMBRE !!
ATTENTION : AUCUN VÉHICULE SUR LE SITE, DES
NAVETTES GRATUITES VOUS TRANSPORTERONT
(ALLER/RETOUR) DU TRIANON SHOPPING PARK A
LA MAISON EURÊKA ! >
HORAIRES :
DÉPART TRIANON VERS MAISON EUREKA : DE 11H30 A
21H00
DÉPART MAISON EURÊKA VERS TRIANON : DE 14H00 A
22H30
La programmation pour cette première édition du
KAZ’OUT MUSIK FESTIVAL 2013 :
Vendredi 01 Novembre :
Patyatann/ Damien Elisa/ Ras Nininn/ Menwar/ La foule et
Bref Trio
Samedi 02 Novembre :
Yoan Catherine / Fusional Mind/ Julian Seblin/ Tritonik/
Urban Rhymes feat Lily Cole/ ETAE et Manawa
Pensez à réserver vos billets
au 5827 6533 ou sur
sarah.livelyup@gmail.com
PLUS QUE DEUX JOURS, DÉPÊCHEZ-VOUS !!
UNE EXPOSITION DE
Street
Art
dans la
Tour 13
5 RUE FULTON,75013
OUVERTURE JUSQU'AU 31 OCTOBRE 2013,
à 20h
HORAIRES : de 12h à 20h
ENTRÉE LIBRE.
Une centaine de graffeurs venus du monde entier ont investi un immeuble parisien voué à la démolition, dans le XIIIème arrondissement, pour le repeindre de mille couleurs. Du sous-sol au neuvième étage, leur oeuvre éphémère est visible jusqu’à fin octobre.
C’est la plus grande exposition collective de street art, expérience en totale cohérence avec l’essence même du mouvement, explique Mehdi Ben Cheikh, responsable de la galerie parisienne Itinerrance, à l’origine du projet.
Les visites sont gratuites et il n’y a rien à vendre.
Un TEXTE du poète haïtien Anderson DOVILAS.
En effet, je suis bohème, être de non-droit. Avril gravé sur l’été, otages des vicissitudes de mes poèmes. J’ai deviné ton corps criblé de souvenir, comme une horloge comblée de lacune qui dicte des heures de stress et de retard. On a enlevé les balcons du ciel, on ne peut voir les dieux dans leurs siestes. On m’a aussi enlevé l’écho, quoi d’autre de plus sensible dans le mâtiné de l’être souffrant. En effet, je suis bohème, être d’une mauvaise habitude, et d’une espérance gigantesque pour collecter les murmures des poèmes asexués.
Anderson DOVILAS
extrait de Mémoire d'outre-monde
lundi 28 octobre 2013
KASSAV : des DATES A RETENIR !
DU 08 AU 17 NOVEMBRE : ATRIUM en MARTINIQUE
LE 08 DÉCEMBRE : L'OLYMPIA, à PARIS
LE 14 DÉCEMBRE : LA HAYE, aux PAYS-BAS
et
LE 15 DÉCEMBRE, à nouveau L'OLYMPIA, à PARIS
!
" RIRE ", un texte de Patricia LARANCO.
Parfois, elle riait toute
seule.
Une sorte de gloussement sec, de couinement haché, moitié rentré dans son menton. Il lui échappait, il fusait, comme une constatation intime.
Pourtant, il était sans objet. Ou avait peut-être trop d'objets. Trop d'objets...en un seul et unique objet qui, dans le fond, n'était autre que le monde.
Mais lorsqu'elle éternuait ainsi son petit rire, elle était heureuse. Elle avait l'impression d'être d'une légèreté suprême, sans pareille. Et cependant, elle ignorait d'où lui venait ce sentiment. Elle ne savait ni pourquoi elle riait, ni surtout pourquoi le fait de cracher ce rire l'allégeait de la sorte.
Il lui arrivait même, certaines fois, de hausser les épaules en riant. Presque de façon spasmodique. Comme si cela devait nécessairement aller ensemble : secouer l'épaule et rire.
Elle se mettait à considérer les choses qui se tenaient immobiles, bien sagement, en face d'elle. Et puis le poids du silence amassé en elles lui sautait aux yeux. Et ça venait.
Cela venait. Tout naturellement. Du fin fond de sa tête vide. De sa tête vide et juste légèrement inclinée, penchée de biais. Plus elle regardait les choses, plus elle avait l'impression de ne pas les voir. Plus elle les fixait, moins elles lui semblaient d'une nature propre à être examinées.
Allez savoir si ce n'était point cela qui déclenchait la petite salve de rire discordante !
On pouvait certes rire de tout.
Alors pourquoi pas de l'inertie ambiante et de son absurdité diffuse ? Pourquoi pas des choses une à une, et/ou de l'ensemble qu'elles formaient ?
Pourquoi pas de la concentration du silence, en elles, hors d'elles...par elles ?
Était-ce une façon de répondre à cette forme de défection grandiose ?
A vrai dire, essayer de réfléchir plus avant ne servait à rien.
Il suffisait de voir - et de prendre note, sans fanfare ni trompettes - du fait que, dans son compact, dans l'expression de sa masse même, le monde - cette "collection" de choses, d'objets (d'objets à observer) plus ou moins reliés, cimentés entre eux, coiffés et comme parachevés par cette émanation globale, invisible, mystérieuse qui résultait de leur addition, du tout qu'elles formaient (peut-être)- était lourd, en fait, d'un silence (d'un vide ?) qui en disait bien long sur l'absurdité, sur l'espèce d’absence, voire de dérision secrète, qui l'habitait .
Oui, peut-être. Peut-être qu'elle gloussait, parce cela sautait aux yeux. Tout en continuant envers et contre tout à ne pas vouloir se révéler en pleine lumière.
Parce que la Vérité est toujours une entité qui joue à cache-cache. Une sorte de suintement interstitiel qui, par intermittence, se faufile.
Mais on n'en sait jamais vraiment quoi faire, de la Vérité.
Elle rôde, aérienne, diaphane, dans le tissu des choses. Tel un hiéroglyphe.
On voudrait l'attraper, à pleines mains, s'en saisir une bonne fois pour toutes. Toutefois dès qu'on en tient ne serait-ce qu'une miette au creux de ses paume, une pépite entre ses doigts refermés, comme elle nous encombre !
Alors mieux vaut la laisser à distance...comme on le fait des bêtes. Comme ces lutins, ces trolls qui, quelquefois, s'approchent un peu trop près, quoique, cependant,jamais plus qu'il ne faut; juste histoire de faire un clin d’œil. Un sourire-flash...et puis s'en va.
Oui, la laisser, simplement, pointer son museau entre les hautes herbes ....tiens, par exemple, comme on le ferait, l'été, en promenade le long d'un pré désert engorgé de soleil et de graminées en désordre, de silence grésillant, lorsque l'on surprend la présence furtive et inattendue d'un renard, à demi dissimulé à quelques pas de vous et totalement immobile juste à l'orée du petit bois le plus proche, où se massent les ombres.
Une sorte de gloussement sec, de couinement haché, moitié rentré dans son menton. Il lui échappait, il fusait, comme une constatation intime.
Pourtant, il était sans objet. Ou avait peut-être trop d'objets. Trop d'objets...en un seul et unique objet qui, dans le fond, n'était autre que le monde.
Mais lorsqu'elle éternuait ainsi son petit rire, elle était heureuse. Elle avait l'impression d'être d'une légèreté suprême, sans pareille. Et cependant, elle ignorait d'où lui venait ce sentiment. Elle ne savait ni pourquoi elle riait, ni surtout pourquoi le fait de cracher ce rire l'allégeait de la sorte.
Il lui arrivait même, certaines fois, de hausser les épaules en riant. Presque de façon spasmodique. Comme si cela devait nécessairement aller ensemble : secouer l'épaule et rire.
Elle se mettait à considérer les choses qui se tenaient immobiles, bien sagement, en face d'elle. Et puis le poids du silence amassé en elles lui sautait aux yeux. Et ça venait.
Cela venait. Tout naturellement. Du fin fond de sa tête vide. De sa tête vide et juste légèrement inclinée, penchée de biais. Plus elle regardait les choses, plus elle avait l'impression de ne pas les voir. Plus elle les fixait, moins elles lui semblaient d'une nature propre à être examinées.
Allez savoir si ce n'était point cela qui déclenchait la petite salve de rire discordante !
On pouvait certes rire de tout.
Alors pourquoi pas de l'inertie ambiante et de son absurdité diffuse ? Pourquoi pas des choses une à une, et/ou de l'ensemble qu'elles formaient ?
Pourquoi pas de la concentration du silence, en elles, hors d'elles...par elles ?
Était-ce une façon de répondre à cette forme de défection grandiose ?
A vrai dire, essayer de réfléchir plus avant ne servait à rien.
Il suffisait de voir - et de prendre note, sans fanfare ni trompettes - du fait que, dans son compact, dans l'expression de sa masse même, le monde - cette "collection" de choses, d'objets (d'objets à observer) plus ou moins reliés, cimentés entre eux, coiffés et comme parachevés par cette émanation globale, invisible, mystérieuse qui résultait de leur addition, du tout qu'elles formaient (peut-être)- était lourd, en fait, d'un silence (d'un vide ?) qui en disait bien long sur l'absurdité, sur l'espèce d’absence, voire de dérision secrète, qui l'habitait .
Oui, peut-être. Peut-être qu'elle gloussait, parce cela sautait aux yeux. Tout en continuant envers et contre tout à ne pas vouloir se révéler en pleine lumière.
Parce que la Vérité est toujours une entité qui joue à cache-cache. Une sorte de suintement interstitiel qui, par intermittence, se faufile.
Mais on n'en sait jamais vraiment quoi faire, de la Vérité.
Elle rôde, aérienne, diaphane, dans le tissu des choses. Tel un hiéroglyphe.
On voudrait l'attraper, à pleines mains, s'en saisir une bonne fois pour toutes. Toutefois dès qu'on en tient ne serait-ce qu'une miette au creux de ses paume, une pépite entre ses doigts refermés, comme elle nous encombre !
Alors mieux vaut la laisser à distance...comme on le fait des bêtes. Comme ces lutins, ces trolls qui, quelquefois, s'approchent un peu trop près, quoique, cependant,jamais plus qu'il ne faut; juste histoire de faire un clin d’œil. Un sourire-flash...et puis s'en va.
Oui, la laisser, simplement, pointer son museau entre les hautes herbes ....tiens, par exemple, comme on le ferait, l'été, en promenade le long d'un pré désert engorgé de soleil et de graminées en désordre, de silence grésillant, lorsque l'on surprend la présence furtive et inattendue d'un renard, à demi dissimulé à quelques pas de vous et totalement immobile juste à l'orée du petit bois le plus proche, où se massent les ombres.
P.Laranco.
dimanche 27 octobre 2013
samedi 26 octobre 2013
MOBILISATION CONTRE LE VIOL : SIGNEZ LA PETITION D'AVAAZ !
Chères amies, chers amis
Liz*, 16 ans, rentrait des funérailles de son grand-père quand six hommes l’ont piégée et violée l’un après l’autre avant de la jeter inconsciente dans des latrines, une fosse profonde de 6 mètres. Leur peine? Ils ont dû tondre la pelouse du commissariat avant de retrouver la liberté.
Le calvaire de Liz a causé un séisme qui a fait trembler tout le Kenya et les responsables politiques ainsi que la police doivent désormais répondre de leurs actes. Mais les groupes de défense des droits des femmes au Kenya estiment que rien ne changera si le gouvernement n’est pas mis sous pression de la part du monde entier. Ces femmes font appel à nous pour que justice soit faite et pour que le cauchemar de Liz marque un véritable tournant dans l’épidémie de viols qui touche le Kenya.
Dans cette affaire, personne n’est poursuivi – ni les violeurs, ni la police. A nous de changer cela. Soutenons Liz dès à présent avant que ses agresseurs et la police ne fuient. Cliquez ci-dessous pour que justice soit faite et pour qu’aucune jeune fille, nulle part, ne subisse les mêmes violences:
http://www.avaaz.org/fr/justice_for_liz_loc/?bebOHeb&v=30689
Selon la mère de la jeune fille, les violeurs se sont ensuite rendus chez Liz pour narguer sa famille. Ils ont agi comme s’ils étaient au-dessus des lois… et ils ont quelques raisons de le croire ! À cause d’une bureaucratie ridicule, la police a dû enregistrer le supplice de Liz comme une simple « agression » avant de demander à sa mère de « la nettoyer », détruisant ainsi des preuves-clé. Aujourd’hui, les violeurs sont libres et Liz est paralysée.
L’histoire de Liz est un exemple extrême d’un problème beaucoup plus large. Au Kenya, deux tiers des écolières et la moitié des écoliers ont été agressés sexuellement au moins une fois. Récemment, une décision de justice historique a montré que la police ne faisait pas correctement son travail et a exigé des autorités qu’elles fassent respecter les strictes lois kenyanes contre le viol. Le viol est illégal partout, mais il est trop fréquent de voir que les hommes chargés de protéger nos filles ne font pas respecter la loi. Avec Liz, nous pouvons changer cela.
La police explique qu’elle n’a ni les financements, ni les formations requises pour faire respecter la loi. Mais il n’y a pas besoin de formation pour comprendre que tondre la pelouse n’est pas vraiment une peine adaptée pour le viol. En mettant les violeurs et la police face à leurs responsabilités, nous créerons un précédent qui obligera la police à traiter le viol comme un crime grave et non plus comme un simple écart de conduite. Signez maintenant pour que justice soit faite et pour mettre fin à cette guerre contre les femmes et les jeunes filles:
http://www.avaaz.org/fr/justice_for_liz_loc/?bebOHeb&v=30689
Les membres d’Avaaz se mobilisent contre le viol dans le monde entier depuis des années. Récemment, nous avons amené le gouvernement indien à financer une campagne d’éducation nationale de plusieurs milliards de roupies pour combattre le problème dans le pays. Même si nous ne pourrons jamais effacer ni réparer ce qui est arrivé à Liz, nous pouvons faire en sorte que telle atrocité ne se reproduise plus. A nous d'agir!
Avec espoir et détermination,
David, Anne, Sam, Bissan, Oli, Ricken, Emily et toute l’équipe d’Avaaz
PS: Liz est un pseudonyme donné par le journal qui a fait connaître le calvaire de cette jeune fille, et qui est repris partout depuis. La photo utilisée ici n’est pas celle de la véritable Liz.
PPS - Cette campagne a été lancée par des membres kenyans de notre mouvement. Démarrez votre campagne et remportez des victoires au niveau local, national ou mondial: http://www.avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?bgMYedb&v=23917
POUR EN SAVOIR PLUS
Kenya : un viol collectif banalisé (Afrik.com)
http://www.afrik.com/kenya-un-viol-collectif-banalise
Kenya: colère après la libération de 3 hommes soupçonnés du viol d'une ado (RTBF.be)
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_kenya-colere-apres-la-liberation-de-3-hommes-soupconnes-du-viol-d-une-ado?id=8109746
After Kenya’s landmark rape decision, all eyes on the police (Globe and Mail) (en anglais)
http://www.theglobeandmail.com/commentary/after-kenyas-landmark-rape-decision-all-eyes-fall-on-the-police/article13545136/
Brave Busia girl battles as her rapists go scot free (The Daily Nation)(en anglais)
http://www.nation.co.ke/lifestyle/DN2/When-rapists-go-scot-free/-/957860/2022572/-/skd9s8z/-/index.html
Miscarriage of justice in brutal gang rape case shines spotlight on Kenyan police (Sabahi Online)(en anglais)
http://sabahionline.com/en_GB/articles/hoa/articles/features/2013/10/18/feature-02
Liz*, 16 ans, rentrait des funérailles de son grand-père quand six hommes l’ont piégée et violée l’un après l’autre avant de la jeter inconsciente dans des latrines, une fosse profonde de 6 mètres. Leur peine? Ils ont dû tondre la pelouse du commissariat avant de retrouver la liberté.
Le calvaire de Liz a causé un séisme qui a fait trembler tout le Kenya et les responsables politiques ainsi que la police doivent désormais répondre de leurs actes. Mais les groupes de défense des droits des femmes au Kenya estiment que rien ne changera si le gouvernement n’est pas mis sous pression de la part du monde entier. Ces femmes font appel à nous pour que justice soit faite et pour que le cauchemar de Liz marque un véritable tournant dans l’épidémie de viols qui touche le Kenya.
Dans cette affaire, personne n’est poursuivi – ni les violeurs, ni la police. A nous de changer cela. Soutenons Liz dès à présent avant que ses agresseurs et la police ne fuient. Cliquez ci-dessous pour que justice soit faite et pour qu’aucune jeune fille, nulle part, ne subisse les mêmes violences:
http://www.avaaz.org/fr/justice_for_liz_loc/?bebOHeb&v=30689
Selon la mère de la jeune fille, les violeurs se sont ensuite rendus chez Liz pour narguer sa famille. Ils ont agi comme s’ils étaient au-dessus des lois… et ils ont quelques raisons de le croire ! À cause d’une bureaucratie ridicule, la police a dû enregistrer le supplice de Liz comme une simple « agression » avant de demander à sa mère de « la nettoyer », détruisant ainsi des preuves-clé. Aujourd’hui, les violeurs sont libres et Liz est paralysée.
L’histoire de Liz est un exemple extrême d’un problème beaucoup plus large. Au Kenya, deux tiers des écolières et la moitié des écoliers ont été agressés sexuellement au moins une fois. Récemment, une décision de justice historique a montré que la police ne faisait pas correctement son travail et a exigé des autorités qu’elles fassent respecter les strictes lois kenyanes contre le viol. Le viol est illégal partout, mais il est trop fréquent de voir que les hommes chargés de protéger nos filles ne font pas respecter la loi. Avec Liz, nous pouvons changer cela.
La police explique qu’elle n’a ni les financements, ni les formations requises pour faire respecter la loi. Mais il n’y a pas besoin de formation pour comprendre que tondre la pelouse n’est pas vraiment une peine adaptée pour le viol. En mettant les violeurs et la police face à leurs responsabilités, nous créerons un précédent qui obligera la police à traiter le viol comme un crime grave et non plus comme un simple écart de conduite. Signez maintenant pour que justice soit faite et pour mettre fin à cette guerre contre les femmes et les jeunes filles:
http://www.avaaz.org/fr/justice_for_liz_loc/?bebOHeb&v=30689
Les membres d’Avaaz se mobilisent contre le viol dans le monde entier depuis des années. Récemment, nous avons amené le gouvernement indien à financer une campagne d’éducation nationale de plusieurs milliards de roupies pour combattre le problème dans le pays. Même si nous ne pourrons jamais effacer ni réparer ce qui est arrivé à Liz, nous pouvons faire en sorte que telle atrocité ne se reproduise plus. A nous d'agir!
Avec espoir et détermination,
David, Anne, Sam, Bissan, Oli, Ricken, Emily et toute l’équipe d’Avaaz
PS: Liz est un pseudonyme donné par le journal qui a fait connaître le calvaire de cette jeune fille, et qui est repris partout depuis. La photo utilisée ici n’est pas celle de la véritable Liz.
PPS - Cette campagne a été lancée par des membres kenyans de notre mouvement. Démarrez votre campagne et remportez des victoires au niveau local, national ou mondial: http://www.avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?bgMYedb&v=23917
POUR EN SAVOIR PLUS
Kenya : un viol collectif banalisé (Afrik.com)
http://www.afrik.com/kenya-un-viol-collectif-banalise
Kenya: colère après la libération de 3 hommes soupçonnés du viol d'une ado (RTBF.be)
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_kenya-colere-apres-la-liberation-de-3-hommes-soupconnes-du-viol-d-une-ado?id=8109746
After Kenya’s landmark rape decision, all eyes on the police (Globe and Mail) (en anglais)
http://www.theglobeandmail.com/commentary/after-kenyas-landmark-rape-decision-all-eyes-fall-on-the-police/article13545136/
Brave Busia girl battles as her rapists go scot free (The Daily Nation)(en anglais)
http://www.nation.co.ke/lifestyle/DN2/When-rapists-go-scot-free/-/957860/2022572/-/skd9s8z/-/index.html
Miscarriage of justice in brutal gang rape case shines spotlight on Kenyan police (Sabahi Online)(en anglais)
http://sabahionline.com/en_GB/articles/hoa/articles/features/2013/10/18/feature-02
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