Parfois, au détour de quelque pavé cagneux,
de quelque rue resserrée, transie par
l'hiver,
par les méandres des impasses cabossées
du vieux faubourg marqué de misère et de faim
mais aussi d'ivresse, de flonflons et de joies,
je crois voir encore un fantôme palpitant
enserré dans l'étreinte de son fourreau noir
comme en un carcan de solitude effarée
errer, comme s'il était l'âme des lieux,
l'esprit de ce coteau
d'oisillons éperdus
et perdus, sans attaches, immensément chanteurs :
Edith,
Edith-le-Piaf.
Patricia Laranco,
le 14 octobre 2013.
le 14 octobre 2013.
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