CLOCHARD
Oui ! Mon étrange Confidente ! Lorsqu’on ne pense plus au futur, le passé nous rattrape et le présent n’est que la diffusion, l’amplification des heures brillantes comme des fantasmes dans l’impasse de son désir - même. L’histoire n’a jamais de présent. Ni de futur. L’Histoire : la dépouille du bonheur, “la” belle-étoile... d’araignée ! L’Histoire : l’intérieur du corps de l’homme plein de gouttes de pluie rouge !
Ce “dire” est peut-être la perfection du reproche, l’angle d’une chute, l’urne d’un premier vers
poétique. Ce “dire” est peut-être le défenseur de n’importe quelle naissance.
Ce “dire” est peut-être l’acquéreur de n’importe quel voyage, l’inverse du
hasard, le profil du centre de ces mondes inespionables. J’écoute la fable de
mon habitude, en buvant l’eau salée de la mer, pour me pour donner l’illusion
d’être un homme bon. Je le suis réellement. J’écoute les mots de mon habitude,
en mangeant le pain rassis, pour recevoir l’illusion d’être un homme mauvais.
Je le suis réellement. Tout ce qu’on espionne de l’autre est pour nous tous.
Les mots sont les seules fornications avec la réalité aux plusieurs vérités qui
guide l’existence de la chair. La vérité est soumise aux mensonges de : “je vis
pour la vie, je meurs pour la mort”. La vérité, pour l’homme, n’est pas un
plaisir et le mensonge, pour moi-même, est “un verbe sans infinitif”.
L’innocence
porte le vêtement du fantôme.
Revenez
! Revenez ! Être un clochard, un zonard, une espionne, un fantôme, un géant, un
pygmée, un écrivain - public ou sans public, c’est être tout de même :
l’affinité avec un drame immensément intime, avec.... la... queue-leu-leu de
l’innocence.... Cette innocence plus merveilleuse que celle des enfants.
Surtout !... Celle des enfants.... que nous n’avons pas conçus. Il n’y a pas si
longtemps que cela. L’œuvre de la connivence était une parole qui ne se
séparait pas du sens de la connivence - même.
Je
dois être dans cet approximatif. Un Extérieur approximatif. Une maison
approximative. J’ai la sensation qu’il y a le sosie de mon corps à l’intérieur
de ces mots participant à l’évolution du présent. La morale est la fantomatique
du présent. Les mots sont le présent de l’heure. Les mots sans verbes font
reconnaître la psychologie de la beauté. Lorsque mes paroles sont anodines. Je
rapièce des mots pour formuler une vie... construire un avant et après du
rêve... rassembler des bribes de questions. Surtout... formuler la question
dans la réponse, la réponse équilibre la balance ou la balançoire du rêve... La
balance du rêve... peser à dire... personne n’obtiendra plus de richesse qu’un
enfant qui meurt de faim... ou de fin... de l’innocence ...
FLOYD DOG
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire