samedi 25 novembre 2017

Un beau poème du Martiniquais José LE MOIGNE, FUSAINS.



Visages dépourvus d'âge
le front contre les vagues
seule la mer reconnaît
la patience des algues



Visages clos sur des larmes
qui ne roulent jamais



La mort se fait plus claire
chaque fois que tu tourne
tes mains vers le soleil



Visages de ma terre
carrés
pareils
à l'élan des marées























José LE MOIGNE
1976



©







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