samedi 6 janvier 2018

RDC : Soutenons le Docteur Denis MUKWEGE !



Pétition : Stop à l'impunité ! Soutenons le Docteur Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes !



Stop à l'impunité ! 

Soutenons le Docteur 

Denis MUKWEGE, l’homme qui répare les femmes !




À l'attention : du Secrétaire Général des Nations Unies.

En République Démocratique du Congo, RDC, les violences sexuelles sont une arme de guerre.

Pasteur et fils de pasteur pentecôtiste, directeur et docteur gynécologue de l'hôpital de Panzi, dans le sud-Kivu, il constate chaque jour les énormes dégâts des viols.

Depuis 1999 plus de 50 000 femmes, filles ont été soignées gratuitement dans son hôpital.
Depuis 1996 plus de 500 000 femmes ont été violées, selon l'ONU.

"C'est une stratégie de guerre qui vise à détruire la femme" explique le Docteur Denis Mukwege : 
"Les femmes de tout âge même âgées sont concernées
 ".

Mais depuis 3/4 ans ce sont des enfants violés et même des bébés, toujours des filles, aux organes génitaux gravement mutilés qu'il accueille dans son hôpital, devenu le symbole de la lutte et de la résistance contre les viols de guerre. 

"Mes premiers cas en 1999 étaient des femmes adultes. Maintenant j'observe de plus en plus d'enfants, bébés violés avec des périnées complètement déchirés où il n'y a plus de vagin, détruit en un trou" se désole le Docteur Mukwege.

C'est l'anéantissement de la société à travers cette humiliation" "C'est une barbarie qui va au-delà de ce que l'on peut imaginer. La communauté internationale, bien qu'elle se dise préoccupée, n'agit pas pour mettre un terme au massacre" dénonce le Dr Denis Mukwege.

Le médecin a échappé à plusieurs tentatives d'assassinats. Il a connu l'exil. 
L'ONU doit le protéger de façon permanente. 
Cette protection est fondamentale pour la survie du Docteur et du bon fonctionnement de l'hôpital, de la sécurité et de la santé de milliers de femmes, enfants et bébés.

C’est la persévérance de ces femmes qui pousse ce Docteur à continuer. Malgré la menace qui plane, malgré la violence qui continue, malgré l’histoire qui se répète.

« Ce serait facile de dire : “Je n’en peux plus, je cherche l’asile ailleurs.” Mais chaque fois que je pense ne plus pouvoir continuer, je vois des femmes arriver avec leurs mutilations graves, handicapées à vie, qui se battent pour le droit de leurs enfants et des autres. Ça m’a toujours ébloui. Si je dois exister, c’est pour cette raison. Ces femmes existent pour sauver notre humanité. »


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