lundi 4 février 2019

Le dégoût du poète haïtien Peter CÉNAS.



Il faut bien que le décor change. Vivre tout le temps avec ces mêmes visages fermés autour de soi est un enfer. Tous ces gens qui font semblant. Semblant de croire. Semblant d’aimer. Semblant de merde. Je voudrais m’en éloigner. Pas un peu. Mais beaucoup. Toute façon, c’est mieux la vie dans les bois. Vivre de soleils. Vivre de pluies. Vivre de nuits arrosées, de terres sèches par moments. Vivre en compagnie des animaux. Tranquille. Loin de toutes les sottises, les bêtises humaines, les pénitences, les charlataneries, les spéculations, les philosophies contradictoires de ce monde. Un jour. Un rêve. Je me le souhaite. Parce que ici la vie est moche. Si moche. Elle a un horrible goût de vomi.









Peter CÉNAS








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire