mercredi 6 février 2019

France : NON À L'ADS, cette nouvelle arme anti-émeute!




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NON À L'ADS : la nouvelle arme anti-émeute en France
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Une version plus puissante destinée à tuer pourrait être également développée dans le futur.Le principe est simple : si vous vous trouvez dans une manifestation un peu trop agitée, un opérateur pourra vous viser jusqu’à mille mètres de distance et déclencher un rayon qui aura sur vous le même effet qu’un four à micro-ondes. Devant l’insoutenable sensation de chaleur qui vous saisira subitement, vous n’aurez alors d’autre choix que celui de partir la queue entre les jambes pour échapper à la cuisson.

Après avoir subi quelques échecs retentissants, comme la fois où les opérateurs ont mis plus de seize heures à allumer un des canons, le projet, dans les cartons depuis le début des années 2000, semble finalement tenir la route. C’est lors d’une démonstration grandeur nature en 2012 que l’armée américaine a ainsi pu dévoiler ce bijou d’humanité et de démocratie.

 Déni de démocratie et risques réels


Sur le papier, l’ADS est évidemment vendu comme un système totalement sécurisé : ne durant pas plus de trois seconde, la «décharge» électromagnétique est censée être non létale d’après les dires des fabricants. Sur Wikipédia, on s’inquiète pourtant des effets potentiellement irréversibles sur les yeux des victimes. Rassurant.

De quoi relancer aussi le débat sur le marché des armes jugées «non-létales». En plus de continuer à tuer régulièrement (le risque minimum n’ayant jamais existé), l’engouement général pour ces armes souligne avec force l’orientation choisie par les gouvernants. Au dialogue, pourtant censé être privilégié en démocratie, on préfère la matraque, le taser ou demain le micro-ondes. C’est un signal extrêmement clair envoyé à toutes celles et ceux qui contestent la politique dans leur pays : vous n’avez pas votre mot à dire.

Rappelons ici aussi que les armes prétendument «non-létales» continuent de mutiler et de blesser allègrement : on ne compte plus le nombre de gens défigurés par des tirs de flash-balls «non-létaux», morts après avoir reçu une décharge de taser «non-létale» ou après avoir subi un tir de grenade «non-létale» comme Rémi Fraisse en octobre 2014.









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