Je
ne me force jamais à essayer de comprendre les poèmes qui ne m'aiment pas et
qu'en retour, je n'aime pas non plus.
Bien
souvent, je laisse passer, face à mes yeux clos, la procession de leurs mots
hébétés.
Pour
ne pas être trop indifférent à l'incompréhensible promenade, à la queue-leu-leu
de leurs voyelles rebelles et de leurs consonnes aphones, je ne mentionne que
leur mutité et leurs vêtements de deuil.
Tous,
comme toujours, ils me sont ombrageux et plus ou moins comparables à des
chandelles noires longtemps éteintes.
Bobby PAUL
2020
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