mercredi 15 janvier 2020

Un texte SANS TITRE OBOMBRÉ du poète haïtien Bobby PAUL.










Je ne me force jamais à essayer de comprendre les poèmes qui ne m'aiment pas et qu'en retour, je n'aime pas non plus.




Bien souvent, je laisse passer, face à mes yeux clos, la procession de leurs mots hébétés.




Pour ne pas être trop indifférent à l'incompréhensible promenade, à la queue-leu-leu de leurs voyelles rebelles et de leurs consonnes aphones, je ne mentionne que leur mutité et leurs vêtements de deuil.




Tous, comme toujours, ils me sont ombrageux et plus ou moins comparables à des chandelles noires longtemps éteintes.


























Bobby PAUL
2020













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