Bonjour,
Il est un principe qui a fait la une de l’actualité pendant de nombreuses semaines en Belgique : le principe de « non-refoulement ». Pilier contraignant du droit international, il interdit le renvoi d’une personne vers le territoire d’un autre État où elle risque de subir des persécutions ou d’autres graves violations des droits humains.
Force est de constater qu’à d’autres endroits du monde, ce principe est également foulé aux pieds.
Chaque année, le Mexique force illégalement des milliers de personnes à retourner dans leurs pays - le Honduras, le Guatemala et le Salvador - où leur vie pourrait être menacée. Or, ces pays sont gangrenés par une violence généralisée...
Les refoulements pratiqués par le Mexique se font sans prendre en compte les risques pour leur sécurité, au mépris du droit international et mexicain.
Cette pratique illégale doit s’arrêter maintenant.
Demandez aux autorités mexicaines d’arrêter les renvois de personnes vers des endroits où leur vie est en danger et de procéder de toute urgence à une révision du processus d’identification mis en oeuvre par l’Institut national de la migration.
Amnesty International-Belgique francophone.
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