Les arbres volent sans bruit au-dessus des
collines
Ce sont peut-être des anges effrayés par le vent ou la lumière
Ce sont peut-être des anges effrayés par le vent ou la lumière
Qui déploient et replient leurs ailes
légères pour faire croire
Aux marcheurs solitaires qu'ils ne sont que des oiseaux
Aux marcheurs solitaires qu'ils ne sont que des oiseaux
Dans ce tournoiement d'images et ce tumulte
de couleurs
Tu cries à pleine voix des mots de désespoir
Tu cries à pleine voix des mots de désespoir
Et de colère face aux brasiers qu'allument
des mains
Inconnues bien qu'elles soient semblables à celles
Inconnues bien qu'elles soient semblables à celles
Que tu serres entre les tiennes pour en
éprouver la chaleur
Malgré le froid des os sous la peau meurtrie
Malgré le froid des os sous la peau meurtrie
François TEYSSANDIER.
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