samedi 10 février 2018

Un poème de CEEJAY (Belgique).





L'ÂME MUTILÉE.




Demeure le chant des ifs
dans le zéphyr tout neuf
et celui de la sittelle
tout en haut balancée 
sur une branche qui siffle au vent.
Les nuages silencieux
se dépêchent de traverser le ciel
comme des animaux fuyant l'incendie
comme le ruisseau qui dégorge les rives
et se gonfle 
emportant tout sur son passage;
hommes, arbres, et maisons.
Le rythme du sang entre les tempes
sample pour un rap dur
sur une question de vie ou de mort.
La peau écorchée qui crie
comme s'il y grouillait des fourmis rouges.
Le doute se creuse une tanière
le corps imaginaire est le plus réel
l'âme mutilée
s'en va l'homme.








CEEJAY.












©







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