samedi 24 février 2018

L'hommage du poète belge CEEJAY à Jim Morrisson.



DEATH VALLEY '70


50° aujourd'hui dans la vallée de la mort
pas l'ombre d'une ombre
il est venu par Badwater Road.
Moments encore lucides où Jim est déjà la proie de ses démons 
introuvables aux rayons des grandes surfaces de la vie.
Éros a rejoint son sommeil et laisse sa trace
sur les cartes des nuits torrides de solitude 
enfouies dans les sables où il reposait. 
Le jour finira par repoindre avec une langueur d'avance à Zabriskie Point 
la solitude se peuplera mais avant cela sera le grand sabbat 
la grande communion entre les saisissantes ravines jaunes
the Doors of the golden Valley.
Le feu incessant du brasier des notes qui pulsent dans tout le corps
une volute de tristesse le traverse, tente une diversion 
il faut éloigner ce qui ne peut avoir de place en nos âmes
car la joie est simple et le bonheur toujours en éveil quelque part en nous. 
Il va rejoindre les grands esprits de ses frères rouges
entre en danse, hachée au répétitif mantra; Ah yé ah yé Yé yé yé yé, Ah yé ha yé …
s'abîme et tourbillonne pour mieux approcher le
monde.
S'écrit la musique derrière ses yeux clos, de sa gorge le souffle chante les paroles sacrées
qui portent les poètes et la douceur qui les berce.
Antonioni pour son film préférera Pink Floyd mais Jimi n'en a cure, il est dans la vallée des morts
avec les morts rouges entre les Doors jaunes, cet ailleurs est sa destination.
Pas l'ombre d'une ombre, seule une plume noire à bout blanc descend lentement des hauteurs
Jim Morisson, chaman de Zabriskie Point se fout pas mal d'Antonioni.







CEEJAY.




©







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