En Ghouta orientale, des enfants sont en train d’être tués en pleine rue. Ils ne peuvent ni fuir ni se cacher. C’est un véritable bain de sang.
Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qui se passe là-bas.
Au cours de la dernière semaine, la Ghouta orientale est devenue un véritable enfer sur terre. Environ 400 000 personnes sont prises au piège par leur propre gouvernement depuis novembre 2017.
“Nous attendons notre tour de mourir. C’est la seule chose que je peux dire”, a déclaré à Reuters un homme dont la femme est enceinte de leur premier enfant.
Des maisons, des écoles et des rues sont bombardées, quasiment toutes les heures. L’accès à la nourriture et aux soins médicaux est bloqué. C’est un massacre.
Nous agissons en toute urgence depuis plusieurs jours. Nos chercheurs (qui travaillent en Syrie depuis plus de dix ans) recoupent toutes les informations que nous collectons. Nous avons lancé une pétition qui a déjà récolté plus de 15 000 signatures en quelques jours, rien qu’en Belgique francophone. Nous avons manifesté devant l’ambassade de Russie. Nous menons des activités de plaidoyer en permanence. Nos délégués auprès des instances des Nations unies se démènent pour que la Communauté internationale se bouge.
Nous avons un besoin urgent de fonds pour continuer. Si nous voulons aider à arrêter l’effusion de sang et exiger l’évacuation en toute sécurité des personnes prises au piège de la Ghouta, il est temps d’agir – maintenant. Nous devons mettre fin à cette situation insupportable, la pire que nous ayons vue depuis longtemps.
Il nous faut aussi continuer à documenter les faits, pour que les responsables de ces horreurs soient un jour punis.
Pour nous permettre de faire tout cela, s’il vous plaît, faites un don d’urgence dès aujourd’hui.
Je vous remercie,
Philippe Hensmans
Directeur général
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