COUPS MORTELS.
L’âme dénudée
Robotique poupée
Au regard vide
L’esprit aride
Elle gît à terre
Le visage tuméfié
Lèvres boursouflées
Le corps tout bleui
Des coups subis
Il est là, devant elle
Et son sourire cruel
Disparaît soudain
Devant ce pantin
Inerte, sans vie
Pantois et interdit
Qu’a-t-il donc fait
De cet amour parfait ?
Il a volé sa vie
De coups en interdits
Il a violé son âme
Si pleine de charme
Il a vidé son esprit
Des souvenirs inscrits
En a fait un fantôme
L’ombre de cette môme
Qui avait cru en lui
Il lui a tout pris
Un froid glacial l’envahit
Son souffre-douleurs occis
Il mesure sombrement
L’étendue du tourment
Dans lequel ses certitudes
Le mènent à la solitude
Assassin d’un ange
Si l’idée le dérange
C’est qu’il doit affronter
L’horrible vérité
Du monstre qu’il est
Tel qu’il sera jugé.
Cary DEVILSEYES
05/02/2015.
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