La faim revient
Celle des premiers jours
Celle de la séparation
La faim presque immobile
La faim ne me quitte pas
La faim comme un trou
Qui tue
Qui me chasse de vous
Et me dévore
La faim est ma mère
Avec son air de colère
Elle me retrouve toujours
Et me cingle et me fouaille et m’envahit
Béance de plomb
La faim a toujours raison
C’est elle qui gagne
Elle fait de la surenchère
En chair, sûre d’être seule.
Edith BERTHUIT.
16 juin 2012.
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