Depuis
son arrivée au pouvoir il y a cinq mois, le sixième gouvernement dirigé
par le Premier ministre Benjamin Netanyahu a connu trois phases
principales. Le premier fut la refonte judiciaire, qui a dominé la vie
politique israélienne de janvier à avril. La résistance sans précédent
du mouvement de protestation « pro-démocratie », qui a culminé avec des
grèves qui ont complètement paralysé le pays, a forcé Netanyahu à faire
une pause et à entamer des négociations avec l’opposition dont on ne
saurait prédire le résultat.
La
deuxième phase, durant avril et la majeure partie de mai, s’est
concentrée sur l’adoption du budget biennal, lequel, en accordant aux
colons et aux partis Haredi un financement considérablement accru, a
pratiquement garanti la stabilité du gouvernement pour les deux
prochaines années.
Au
cours des deux dernières semaines, nous avons vu le début de la phase
trois : l’accent mis désormais sur la poursuite accélérée de l’annexion,
l’augmentation de la violence contre les Palestiniens et l’étouffement
de toute résistance. Ce sont ces questions qui constituent la véritable
raison d’être de ce gouvernement. Cette phase vit son prélude avec le
pogrom des colons à Huwara, incité et soutenu par de hauts responsables
gouvernementaux, la promesse faite au ministre kahaniste de la Sécurité
nationale, Itamar Ben Gvir, de mettre sous son contrôle direct une
nouvelle milice qui combattrait les Palestiniens et les gens de gauche;
et une attaque contre Gaza responsable de la mort de dizaines de
palestiniens dans la bande assiégée.
Mais
ce sont les deux dernières semaines qui nous ont mis en garde quant à
ce qui risque de se passer lorsque le gouvernement focalisera encore
plus son attention sur les Palestiniens. Voici une liste (pourtant
partielle) des développements récents.
Lire la suite de cet article du journaliste Haggai Mattar publié initialement sur +972mag en date du 3 juin dernier site de l'Agence.
A lire aussi, cet article de l'Agence en date d'hier :
Raid
israélien à Ramallah dans la nuit du 8 juin : 35 blessés, dont 2
journalistes, et un Palestinien de 29 ans tué au checkpoint de Rantis
Pendant
ce temps, l'Union Européenne continue de soutenir activement le régime
israélien d'apartheid, voir à ce sujet cet article de l'Agence en date
d'hier :
Quand le Parlement européen oeuvre pour soutenir la normalisation avec Israël
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