A chaque coulée du vent
sur la haie d’églantier,
à chaque remugle de poussière
sur les douves asséchées,
à chaque repli de la lumière
sur les ardoises déchaussées,
dans l’odeur de racines
qui monte du ravin,
dans chaque vagissement
des vagues sur le môle
je sens ta main sur mon épaule,
je vois tes yeux qui voudraient
absorber l’horizon ;
la sirène rugit
sur la caserne des pompiers ;
c’était jeudi
il y a très longtemps.
Texte et photo : José LE MOIGNE.
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