Octobre est devenu gélatine foncée
et nous vivons désormais dans le clair-obscur
troué, au mieux, par de précaires éclaircies
qui, toutefois, projettent la radiosité
rutilante d’un grand sourire américain.
Pourtant, ne peux me défendre de ressentir
en cette année, cette saison
un léger choc
à voir chaque début de matin continuer
à héberger des feuillées prospères, touffues
et des plantes encore d’un beau vigoureux vert
où les touches jaunes restent disséminées.
Cela fait si étrange effet dans l’air si noir
généralement empli d’ombres maugréeuses !
Patricia Laranco.
24/10/2023.
Paris.
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