Il te semble voir grandir
Les arbres chaque matin
Mais ils ne parviendront
Jamais à atteindre le ciel
Ta solitude ressemble
A celle du vent qui fouette
De son souffle ton visage
Pour t'empêcher de parler
Et tu n'as d'autre désir
Que de t'enfoncer dans le silence
Des jours plus épais selon
L'oblique inclinaison de la lumière
François TEYSSANDIER.
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