Ainsi va le monde :
Etoiles pendues, perdues dans les songes
orphiques
Horloges muettes, en quête de temps nets
après les tempêtes.
Feux de paille et de flammes folles
Voix de cendres en pointillés
Paupières brûlées, regards rouges éclatés
en mille ciels à genoux
Quémandant l'éternel bleu d'espérance.
Soleil fondu en lettres dorées
Mains saignantes, tendues à la terre
mourante de feuilles, de souffle, de cœurs
aimants et d'humanoïdes.
Pots de fleurs et de beauté fendus, fissures
ouvertes aux eaux libertaires jusqu'à
l'inutilité.
A défaut d'illusions ou de refrains
expiatoires, il ne reste ni moins ni plus que le
néant.
GREGPHILE.
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