dimanche 17 novembre 2013

AMUSONS-NOUS AVEC LES MOTS…


Les coptes se cooptent-t-ils entre eux ; prennent-ils l’hélicoptère ? Aiment-ils les coléoptères en phase de copulation ? Optent-ils plus zézaiement pour l'optimisme que pour la colère ? Aiment-ils aller à l'école pour y devenir des cols blancs collet-montés et incolores ? Se dorent-ils volontiers en compagnie des doryphores odoriférants au soleil ? Adorent-ils son or dehors comme faisaient les Pharaons et pharaonnes fanfaronnes ?



Ce n’étaient que des pâtres cultivant l'épeautre.
Il leur lut une épître. Mais ils firent les pitres.
Dépité, il ne termina pas son chapitre
et il s'expatria, devenant apatride.
Ah, quel pétrin ! -
Piteux !



Les coccinelles ont une affinité avec les coquelicots : le rouge.



Pour occire les coccinelles, faut-il leur boxer le coccyx, ou bien les intoxiquer en les oxydant au botox, ou bien encore les taxer jusqu'à en sonner le tocsin ? Tout ceci n'est-il pas complexe, comme un réseau de connexions qui compterait de nombreux axes déployés du Texas à Aix ?...



Quand les voisins pavoisent, il y a de la cervoise, il y en a à foison, ce n'est pas du poison - que l'on soit à Amboise ou au centre de l'Oise, ils en perdent raison et s'en vont chercher noise aux oiseaux aux oisons, même aux ombres chinoises; ils secouent les palmiers et les palétuviers, leur dégoisent "tu viens ?" , puis plient les peupliers, piétinent les armoises et marchent sur les bouses, font tomber les arbouses, toisent les noisetiers. Bientôt la cambrousse est transformée en brousse - Mais qui paiera l'ardoise ?



Où nous mène l’énergie des énergumènes ? A l'énervement ?



Dans la rue de Berlin, l'hurluberlu hurlait...ou avais-je la berlue ?



Les pauvres ont avalé de travers leur couscous; tous toussent et se trémoussent et bavent de la mousse !



Ceux qui se confessent...est-ce aussi ceux-là qu'on fesse ?



L'amour impossible demeure souvent un amour impassible.



Les voleurs ont-ils des valeurs ?



Il faut que la rime s'arrime 
pour sécréter tout son arôme
 
comme le fait l'excellent rhum
 
qui, en grog, nous guérit des rhumes !



Les palanquins ont-ils le pas lent ?



Les frimas, c'est pas de la frime : on en frémit !



L'argent est tellement puissant que c'est soit les chèques, soit l'échec.



Parfois, je débaptiserai bien le monde pour l'appeler "l'immonde" !



Face à un mulet, torero n'a plus besoin de muleta, pas plus d'ailleurs que d'amulette !



Peut-on se passer d’allumettes si on veut fumer le calumet ?



Gosses de riches = bourgeons de bourgeoisie.



Ne surtout pas confondre être amène et dire tout le temps amen !




Quand on n'a pas d'alter ego, a-t-on un ego altéré ? A-t-on un ergot dans l'ego ? A-t-on l'ego par trop altier ?



Il y a trop de délits, ainsi tout se délite.
Agissons sans délai, même par délation !
Délogeons le délire et la déréliction !
Dès lors nous diluerons la folâtre folie...
oui, nous l'exfolierons et nous l'exfiltrerons
au point qu'elle ne défilera plus sous nos yeux
ni ne se faufilera en nous par nos fentes :
je vous garantis qu'on ne l'enfantera plus !



Nous sommes tous Terriens.
Mais hélas, certains sont plus "t'es rien" que d'autres.



Je me suis souvent demandé d'où pouvait provenir le mot "ogre"; je suppose que c'est de "oh, grrrrr "




P. Laranco.






















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