Le froid dresse à
nouveau ses colonnes de marbre,
on sent leur contact dur
et lisse, dans la nuit.
Leur compacte roideur
heurte notre peau nue
tel un obstacle, un mur
bien droit, bien vertical.
Traversant le couloir
presque à la dérobée
on a la perception
physique de leur poids
l'on se faufile en hâte
entre leurs fixes rangs
enfoncés dans le sol
pareils à
des poignards.
on sent leur contact dur
et lisse, dans la nuit.
Leur compacte roideur
heurte notre peau nue
tel un obstacle, un mur
bien droit, bien vertical.
Traversant le couloir
presque à la dérobée
on a la perception
physique de leur poids
l'on se faufile en hâte
entre leurs fixes rangs
enfoncés dans le sol
pareils à
des poignards.
Novembre 2013.
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