Je ne vois ni la pierre ni les arbres. Je n'entends pas les
clameurs de la ville ni celles du temps narquois qui ne m'attend plus au
carrefour des matins gris et de la nuit volage.
Aujourd'hui, je ne sens même plus l'effluve nauséabond des caniveaux de Paris et des ruelles de Montmartre. Et je n'écris plus pour plaire ou pour déplaire. Désormais, j'écris pour me pencher sur ma destruction car le silence et la solitude consentent enfin à me parler de la mémoire et du devenir. Ils me murmurent, à contre-jour, pris dans la grisaille et la nonchalance de l'automne que je ne suis pas l'œuvre du temps, que je ne suis plus en marche vers la lumière mais que je suis désormais ce qu'il défait.
Aujourd'hui, je ne sens même plus l'effluve nauséabond des caniveaux de Paris et des ruelles de Montmartre. Et je n'écris plus pour plaire ou pour déplaire. Désormais, j'écris pour me pencher sur ma destruction car le silence et la solitude consentent enfin à me parler de la mémoire et du devenir. Ils me murmurent, à contre-jour, pris dans la grisaille et la nonchalance de l'automne que je ne suis pas l'œuvre du temps, que je ne suis plus en marche vers la lumière mais que je suis désormais ce qu'il défait.
Gillian GENEVIÈVE.
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