Dans l’asphalte
des yeux
l’horizon s’est froissé
la bouche emprunte au jour
un sédiment de mai
les silhouettes tombent
et les corps agrégés
gorgent la route d’os
de rêves en caillots
le temps engrangera
le silence des cendres
l’horizon s’est froissé
la bouche emprunte au jour
un sédiment de mai
les silhouettes tombent
et les corps agrégés
gorgent la route d’os
de rêves en caillots
le temps engrangera
le silence des cendres
et la neige rose
recouvre les veines nues
absurde printemps
Marie-Claire BURGOS.
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