Quelques
corpuscules de lumière réunis dans un corps le temps d'un souffle, ainsi
sommes-nous, chaque être dans son unicité se déploie mais être dissemblable à
tout autre, à tous ceux qui ont existé et qui existeront, être dont paradoxalement les pratiques sont celles de ces mêmes autres, toujours réinventées mais
toujours semblables, l'être ne conçoit jamais rien de nouveau, il est le
dépositaire des mêmes illusions, des mêmes folies, conscience nécessaire face
au néant mais conscience qu'un rien dissipe, nous sommes de passage, le tracé
de la lumière dans le décor d'un nuit sans fin, nous sommes de passage, parfois
touchés par la grâce d'une humilité, celle de l'amour, sans doute notre seul
absolu.
Umar TIMOL.
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