dimanche 6 avril 2014

Un texte de Gillian GENEVIÈVE (Île Maurice).

Nous pensons le monde, la vie et le tout. Mais nous ne sommes pas grand chose. Un oubli du silence. Une césure du temps. Une parenthèse de l'infini.


Il ne restera rien de nous. Notre présent est notre seule éternité. 



Le mien est chargé de mots, de notes, de couleurs. Bach, Proust, Cézanne. Quelques grands maîtres, un peu de thé, une tartelette aux myrtilles, je vis ma parenthèse offerte comme une fête des sens. 


Cela ne change pas grand chose. Mais nous sommes pétris dans la chair des illusions et j'ai choisi le rêve en guise de purgatoire.





Gillian GENEVIÈVE.

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