Nous pensons le monde, la vie et le tout. Mais
nous ne sommes pas grand chose. Un oubli du silence. Une césure du temps. Une
parenthèse de l'infini.
Il ne restera rien de nous. Notre présent est notre seule éternité.
Le mien est chargé de mots, de notes, de couleurs. Bach, Proust, Cézanne. Quelques grands maîtres, un peu de thé, une tartelette aux myrtilles, je vis ma parenthèse offerte comme une fête des sens.
Cela ne change pas grand chose. Mais nous sommes pétris dans la chair des illusions et j'ai choisi le rêve en guise de purgatoire.
Gillian GENEVIÈVE.
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