Il y a la solitude mais jamais le silence.
Il y a les mots que je
cherche. Il y a les mots qui m’échappent. Il y a ces mots qui me parviennent
dans la nuit et que je dépose dans mon cahier pour dire les pérégrinations de
la pensée toujours vagabonde.
Ce matin, pas de
révolution. Pas d’œuvre à écrire. Aucun récit. Juste la conscience d’un corps
fatigué, la conscience de désirs confus, la conscience des mots qui m’habitent
en chaque sens pour faire le constat de l’instant.
Ce matin, j’ai pris ma
plume, je suis revenu à moi, et j’ai écrit, à la seconde près, le temps qui me
reste.
Gillian GENEVIÈVE
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