Dans le monotone des brouillards
s’agitent des ombres fantomatiques
qui semblent venir d’un autre monde.
Il s’y cache une liturgie,
une transformation de l’homme,
de choses dotées d’une sombre aura
qui les magnifie.
Les propos assourdis s’y font un nid douillet,
le mouvement en est ralenti et gracieux,
caprice d’un dieu lutin.
Un rêve las de demeurer en rade
qui enfle et s’épanouit comme un embrun
profond qui alourdit les sens.
Noyée dans cette nuit abyssale,
loin des tumultes du jour,
plane une espèce de paix.
CEEJAY.
©
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