Comme la mauve sylvestre
ou le rosier sauvage
je n’ai d’autre destin
que de suivre le vent
Je suis le gave qui renaît
à la fonte des neiges
pour n’être que poussière
à la fin de l’été
À quoi bon pavoiser
à quoi bon triompher
je suis tout comme vous
une ombre qui balbutie
avant les mortes eaux.
José LE
MOIGNE
05 août
2019.
©
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