Avant la nuit, le ciel noir, le sommeil et les rêves, je cherche des vers pour dire l'instant et la solitude, la peur et le chagrin, la lassitude et le soleil absent. Mais je ne les trouve pas ; un seul être manque et on reste au seuil de la page blanche. Alors, en filigrane de l'été et du temps, je tente de trouver l'oubli ; il paraît que je le trouverai sur les paliers du vent. En attendant, je demeure, un crayon à la main, à la lisière des mots et du silence.
Gillian GENEVIÈVE.
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