Seul
dans l'instant présent
je conjugue
bien des rêves au mode du temps perdu;
le passé m'a laissé
bien des rides acquises au froid cuisant d’hiver
qui croupissait en-dessous de fines poussières
soulevées par les heures tuées et enterrées
au temps plus-que-parfait.
Ça alors, je n'ai plus désormais qu'un futur,
un futur conditionnellement antérieur,
moi qui humblement n’ai voulu
qu’un passé-simple …
hélas !
Les jours sombres ressassés, répétés sans fin
ont fini par balancer tout à l'imparfait
et au passé-composé,
composé
de quoi ?
Faudrait-il prendre le ton haut du subjonctif
afin de persuader et d’exiger mon temps,
mon propre mode de conjugaison des choses ?
GREGPHILE.
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