Boire à la coupe de ses lèvres au goût de nuit argentée.
Songer à la grenade étoilée de son haleine dans les rires-
baisers.
Rôder dans l’espace de ses yeux
Les pas enlacés dans le bruit des jours.
Trembler dans le berceau de ses mains,
Entrer dans la course folle du sang à sa tempe,
Guetter les narines joyeuses qui disent le secret du cœur
Tambour de l’espérance.
Un ciel pour deux,
Des dimanches à nous
Les yeux captifs de la peau aimée,
Se laisser entraîner dans la valse de ses reins
Musique solaire, fleurs de larmes.
Se rencontrer dans un regard apprivoisé,
Brûler au souffle grondant des odeurs,
Sentir affluer l’humain ardent,
Goûter l’embrun joyeux, la sève du désir,
S’épanouir en feuillage pourpre sous ses doigts.
Rien ne presse et plus rien n’existe, hormis nous.
Edith BERTHUIT.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire