Assis sur un nuage tel un oiseau
Perché sur une branche, je vois la
Terre tourner vertigineusement
Et j’ai peur de ce vide immense.
J’entends murmurer les anges
Qui ont pitié des terriens,
Ces pauvres alliés des démons
Lesquels se retrouvent piégés.
Leur ciel s’est recouvert de gris
Du fait de porter trop longtemps
La peine propre aux oubliés
Léchés aux flammes de l’enfer.
Et la pluie tombe en vain pour
Les nettoyer de leurs scories,
Les laver des souillures-erreurs;
Et le vent qui voudrait bercer
Ne fait
plus qu’attiser les braises !
Tel un oiseau, ailes brisées,
Ils rêvent d’un autre univers
Scrutant tristement l’horizon
Sans possibilité d’envol
Qui leur refuse le Salut.
El Hadji Gana SENE.
Diourbel, le 04/08/2022.
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