Je n’ai pas perdu la main.
Je l’ai posée sur le ponton en déséquilibre.
Puis
j’ai loué la tranquillité.
On était nombreux !
J’ai répété la neige pour les orphelins.
Ils étaient heureux à faire des bonhommes de neige dans la neige.
J’ai joué à la Dame blanche pour faire fuir les araignées, j’aime que mon logis soit propre.
Mes idées volent au plafond.
Des papillons, des abeilles les rejoignent.
L’insomnie est un ciel,
l’imagination un autre ciel.
Je n’ai pas oublié la poésie.
Elle m’accorde d’autres mariages.
Il y en a un qui unit le vent et la pluie.
Puis la pluie et les ans.
Un autre unit deux corps.
Lui, il écrit souvent.
Elle,
elle dépoussière les vêtements.
Certains d’entre eux sont indémodables et blancs.
Zohra MRIMI.
21/08/2022.
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