Les chemins sont là, toujours les mêmes.
Les années se succèdent, jour après jour.
Ses pas suivent les saisons, de moins en moins.
Elle ne parle plus désormais, elle sourit.
Renoncement ou abstention
Elle s’éloigne de tout et de tous
Et nul ne voit ce silence sous les bavardages souriants.
Inutiles.
Elle va et vient autour de la maison
Dans l’ombre et le soleil. Vide. Abandonnée. Terrifiée peut-être.
Quotidien quelconque.
Promenades hygiéniques, légères et fades.
On lui a dit de lutter contre sa malbouffe,
De lutter contre les douleurs,
De lutter.
Les cailloux questionnent son endurance.
Elle arpente et tâche de s’émerveiller
Mais ses yeux butent au sol.
Et elle marche dans l’existence du paysage.
Edith BERTHUIT.
10/10/2022.
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