AURORES.
le râle blanc des nuits sans amour
roule horrible rouleau
jusqu’aux aurores au mouroir
gorgées de ténèbres
par des orages d’insomnie
le jour erratique orpailleur
sans paupières astèr
désespère de trouver
de la poussière solaire
or rare égaré à l’orée des aurores
dol de l’heure
à l’odeur brune
voici venu le temps des crépuscules
et des nuits sans amour
mais loin loin
de moins en moins loin
le battement aurifère des roulèr
dousman ti- dousman
refait rire les aurores
et remet au mouroir
les nuits sans amour
Jean-Louis ROBERT.
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