L’accès à
l’énergie est un droit vital pour vivre décemment, pouvoir se chauffer,
se déplacer, se nourrir et produire de nouvelles richesses. L’énergie est, par conséquent, un bien commun de la Nation et ne peut être considérée comme une simple marchandise.
La libéralisation et la mise en
concurrence dans le secteur de l’énergie impulsée par Bruxelles est loin
d’avoir été bénéfique pour les usagers. La mise en œuvre de ces
politiques libérales n’a fait qu’amener complexité, hausse des tarifs et
disparition du service public de proximité. En l’espace
de plusieurs années, les prix ont explosé, en particulier pour le gaz,
+12,6 % au 1er octobre 2021 après 7,9 % au 1er septembre, 10 % en
juillet et 5,3 % en août, soit au total 57 % pour l'année 2021. La
hausse du prix du gaz, augmente systématiquement le prix de
l’électricité, qui lui est indexé dans le marché européen.
La facture d'électricité, elle, a augmenté de 10 % en 2020 et de 4 % début 2022. Si nous n’agissons pas tous ensemble, une nouvelle hausse de 15 % du gaz et de l'électricité est prévue au 1er janvier 2023.
Les familles, les services publics et
même les entreprises, notamment les TPE-PME, sont aujourd’hui dans
l’incapacité d’honorer des factures exorbitantes. La
précarité énergétique des Français, qui est passée de 4 millions à 12
millions de personnes en moins de quinze ans, va vraisemblablement
s’aggraver cet hiver.
Pourtant, des solutions existent pour retrouver une maîtrise de la production énergétique et baisser les factures !
Je signe pour :
- Retrouver une réelle maîtrise publique du secteur de l’énergie par la création d’un pôle public (nationalisation
d’EDF et d’Engie) qui permettrait de coordonner et fédérer toutes les
entreprises du secteur, pour sécuriser la production, la distribution,
ainsi que les investissements nécessaires dans un mix énergétique
(nucléaire et énergies renouvelables) pour atteindre les objectifs de la
transition écologique et la sortie urgente des énergies fossiles.
- Passer la TVA à 5,5% (au lieu de 10%) pour l’électricité et le gaz, parce qu’ils sont des produits de première nécessité.
- Interdire les coupures tout au long de l’année pour les ménages et les services publics.
- Mettre fin aux dispositifs d’ARENH et du marché européen de l’énergie.
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