Le procès d’Amal était une mise en scène :
la police lui a extorqué des aveux illégalement et on lui a refusé le
droit à un avocat. Amal était revenue habiter chez ses parents après
s’être séparée de son époux. Aujourd’hui, elle risque d’être exécutée
pour adultère.
Il y a trois ans, les femmes risquaient leur vie
aux avant-postes de la révolution au Soudan. Mais aujourd’hui, on leur
refuse toujours l’égalité devant la loi et la participation à la vie
publique. L’affaire Amal s’inscrit dans une vaste politique
contre les droits des femmes lancée dans le sillage du coup d’État
militaire qui a interrompu la révolution démocratique au Soudan.
Nous
ne pouvons pas rester passifs pendant que l’armée soudanaise tente de
faire revivre l’ère de la dictature ultraconservatrice d’Omar el-Béchir.
Les nouveaux dirigeants à Khartoum veulent normaliser leurs relations
avec les grandes puissances comme l’Europe et le Canada ? Montrons notre indignation contre ce retour en arrière. Signons sans attendre !
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Les droits des femmes et des
filles sont en danger partout dans le monde. Mais notre mouvement se
mobilise et riposte, pour rouvrir les écoles aux Afghanes, obtenir un
nouveau traité contre le harcèlement sexuel au travail ou lancer un
mouvement mondial pour le droit à l’avortement aux États-Unis. À
Khartoum, à Kaboul ou à Washington, c’est par la solidarité que nous
luttons.
Avec espoir, et une détermination qui ne faiblira jamais,
John, Émilie, Anneke, Mike, Ruth, Antonia, Luis et toute l’équipe d’Avaaz.
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PS : Pour la sécurité d’Amal, nous utilisons un pseudonyme.
Photo de Lana H. Haroun : Alaa Salah, une étudiante soudanaise, lance des slogans à Khartoum pendant la révolution d’avril 2019.
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