Le Temps aux aiguilles pointues
nous pique et transperce nos chairs.
A coups effilés de « tic-tac »
il entre
sous nos épidermes;
il s’infiltre dans notre corps
mais même quand
nous l’entendons
égrener sa machinerie
mécanique et déterminée
de pendule adossée à mur
au regard de cyclope mort,
nous peinons à faire le lien
entre ce rythme carnassier
et l’usure insérée en nous
tel un cambrioleur mutique.
Patricia Laranco.
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