Silence absolu, bleu.
Les ombres des oiseaux balayent en coup de vent
l’immobile clarté apposée sur les murs
mais à proprement parler,
on ne les voit pas.
En contrebas, par contre, mes yeux voient l’ouverture des fleurs
en buisson, gros boutons retroussés semblant se tendre vers moi.
Je m’émerveille de leur rose si vif et si exagéré
mais vite, tout m’incite à faire le vide en moi et à sentir.
Intensément.
Tant pis si des choses m’échappent et m’échapperont toujours,
la texture ferme et douce de l’air et l’azur
me suffisent;
le ressenti concentré d’eux qui passe en moi dépasse tout.
Il murmure clairement, limpidement que je suis
vivante.
Texte et photographie : Patricia Laranco.
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