La vile tempête de la civilisation écrase
Tout sur son chemin, déracinant ainsi
Les arbres aux racines les plus sages
Dans un monde où seul le prix compte,
La valeur est estompée par le brouillard
Des esprits brillant à l'éclat des comptes
Bancaires qui ne font que des vantards.
L'habit est plus vénéré que le moine
La foi contemporaine étant étiquette
Aussi bréhaigne que la folle avoine
Qui n'a aucune utilité pour les bêtes.
La générosité perd son sens davantage
Devenant synonyme de tape-à-l'œil
L'intimité se médiatise, ô sale mirage !
Qui conduit le vrai bonheur au cercueil
Et chacun se croit centre de ce monde
Où les mentalités ne tournent plus rond
Ne s'intéressant à ce que l'âme sonde
Que par le biais d'une statique religion.
El Hadji Gana SENE
(Le Benjamin des Poètes).
Diourbel,
le 23/09/2023, à 08h 08.
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