Poésie de la veine ouverte
L'œil ouvert n'attend point de destin
On garde le crépuscule sur piédestal
Et le verbe faire a crevé l'œil de l'aube.
Le rhum est mis sur la table
Une gorgée pour les absents
Et une dernière pour rester ivre.
Ivresse contre l'oubli
Et la paresse du coeur qui se livre
Mélodie de son charme
Orgasme et chairs
Un peu de poussière
Et des corps à venger
La vitesse percute
Et la solitude recrute.
J'aime ton sourire
Et le point final de tes doutes.
Poète sous overdose
J'œuvre pour vivre.
Mes sacrifices n'ont plus de mat de Cocagne.
Christian PRESENT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire